Le Bouquet de Shade

Les trois signes…

Premier signe: Le tapis de l’holocauste

Tout commence en 2004 lors de la toute première mission de Johanne Maltais en Europe. Elle est alors hébergée dans une famille française. Un matin, peu de temps après son réveil, Johanne attend au salon l’arrivée de la maitresse de maison. Assise dans le fauteuil, elle voit, sur le plancher du salon, un tapis blanc sur lequel deux tableaux ont été déposés. Ces derniers sont appuyés sur le mur, ce qui attire le regard de Johanne. L’un des deux cadres est indéchiffrable pour elle, car elle n’a pas mis ses lunettes. Sans le savoir, ces objets auront une signification toute particulière dans les minutes qui suivront... En effet, tout à coup Johanne a une vision : plusieurs bébés avortés gisent sur le tapis blanc. Devant cette scène déchirante, elle se met à pleurer à chaudes larmes sans pouvoir s’arrêter, car ces enfants sont bien réels. La vision persiste un long moment, puis disparaît.

Johanne est encore secouée lorsqu’elle s’aperçoit, après avoir mis ses lunettes, que la toile énigmatique sur le tapis représente la Vierge Marie, saint Joseph et l'Enfant-Jésus, ayant à leurs pieds des bébés avortés. Elle comprend alors que les enfants aperçus quelques instants auparavant sont les mêmes que sur le tableau, et que le tapis blanc symbolise sans aucun doute la pureté de ces petits martyrs. Elle ne saisit pas encore la raison profonde de ce qu’elle vient de vivre, mais l’impact de cette expérience laisse une trace indélébile dans son cœur.

Deuxième signe: Les mains de Marie

Lors de sa deuxième mission en France en 2005, Johanne Maltais participe à un cérémonial baptismal pour les enfants avortés et les bébés morts sans baptême. Durant la messe, des lampions allumés sont apportés en procession par les personnes qui désirent offrir au Seigneur leur enfant disparu. Ce jour-là, Johanne est mandatée pour accueillir les lampions et les déposer sur l’autel. Soudain, tandis que Johanne prend chacun des lampions, une vision surprenante et touchante vient la bouleverser : ce ne sont plus des luminaires qui lui sont présentés, mais des bébés ! Elle reçoit ces derniers avec précautions pour les déposer avec douceur sur l’autel, mais ses propres mains ne sont plus les siennes, ce sont celles de Marie ! Cette expérience particulière qu’elle accueille ce jour-là est le prélude d’une mission que le Ciel va bientôt lui confier.

Troisième signe: La petite Shade

Quelques années plus tard, en 2013, Johanne maltais reçoit dans son cœur l’inspiration de faire une procession mariale pour les enfants victimes de violence de toutes sortes. Elle choisit de mettre la procession sous le patronage de sa petite nièce Shade, morte assassinée en 2004 à l’âge de 2 ans et demi. Ce petit ange trop tôt envolé sera le visage de tous ces enfants sans voix qui subissent des abus physiques, psychologiques et sexuels. Johanne sait dans son cœur que cette journée marque ainsi le début du mouvement Le Bouquet de Shade.

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Un lien mystérieux unit Le Bouquet de Shade

avec le mouvement L'Envolée de Petites Colombes

Si les enfants avortés avaient vécu, quel aurait été leur destin ? Avons-nous tué celui qui aurait découvert un remède contre le cancer ? Avons-nous éliminé celle qui serait devenue une seconde Mère Theresa ? Avons-nous assassiné quelqu’un qui aurait changé le court de l’Histoire ? Johanne Maltais a reçu dans le cœur la certitude que de « ces enfants qui ont été assassinés avant de naître, beaucoup avaient été choisis pour devenir des prêtres ». Le lien avec le Bouquet de Shade et le mouvement L’Envolée de Petites Colombes, qui soutient les prêtres par la prière, n’est donc pas un hasard.

Le Bouquet de Shade dans nos maisons

Le Bouquet de Shade n’est pas un mouvement anodin puisqu’il a pour but de prier pour une multitude de petits êtres qui disparaissent et subissent le martyre dans le plus parfait anonymat. Le Bouquet de Shade est donc une façon pour toute personne de faire quelque chose pour eux. « J’avais reçu dans le cœur que ce mouvement allait chercher même des gens qui n’étaient pas dans la prière », nous dit Johanne Maltais, « et que cela allait faire entrer la prière dans les maisons ».